- Vous écrivez dans plusieurs blogs sur les musiques (blues, rock, folk, jazz...), la poésie, le mail art, et même votre chat, RAAAdaRRR, a sa propre chronique musicale complètement délirante... D'où vous vient cette "gourmandise" pour la culture populaire, la "sous-culture" ? Que représente -t-elle pour vous ?
- J'avoue que je comprend assez mal une partie de la question et même si je perçois, je pense, le terrain sur lequel vous désirez m'emmener. Ce que je ne comprend pas dans la formulation c'est pourquoi associer culture populaire, au passage y aurait-il des cultures impopulaires ? et sous-culture (j'enlève les guillemets volontairement !) ? Si je me réfère à la sociologie contemporaine, l'anthropologie et aux études culturelles (Cultural Studies), une sous-culture — ou subculture, terme plus positif — est une culture (revendiquée, cachée, souterraine) partagée par un groupe d'individus, se différenciant ainsi des cultures plus largement dominantes (dites improprement « mainstream") auxquelles ils appartiennent ; hors le blues, le rock, le folk, le jazz, la poésie, pas le mail-art j'en conviens, RAAAdaRRR laissons le côté pour l'instant, sont bien désormais des arts populaires même si au départ ils étaient Subculturels, j'opte plutôt pour cette formulation plutôt que de dire sous-culture. Cette gourmandise, pour reprendre votre jolie expression, parce que je crois que je suis très curieux de comprendre les choses, pour ne pas ou plutôt ne plus les subir, hors pour comprendre les choses il faut y aller voir à la source et toutes les sources de vie sont sous terre ou sous quelque chose, non ? Et les sources pour moi représentent la vérité, voir les vérités. Pour faire concret un exemple : le rock, je suis rock au départ ! et je veux comprendre pourquoi alors j'y voir à la source et je découvre que Toute la musique que j'aime vient du blues puis au passage moi qui ne suis pas jazz, dés lors je découvre aussi que le jazz vient du blues, bien-sûr je me met à le comprendre ce blues et à l'aimer aussi sous toutes ces formes et l'une des conséquences et que je me met aussi à comprendre, aimer et écouter du jazz puisque des portes se sont ouvertes. Comme je suis tellement ouvert et curieux que je veux savoir en corps car j'ai soif et que je veux connaître les origines du blues, j'en arrive à la source musicale africaine des peuples noirs immigrés des Amériques mais aussi au folk des autres immigrés des peuples blancs européens et à leurs Musiques folkloriques notamment celles des irlandais, plus particulièrement aux superbes mélodies de leurs chansons traditionnelles puis ce qui est fort c'est que je découvre que lorsqu'ils avaient la nostalgie de la terre de leurs ancêtres, ils prenaient une posture face à l'océan et ils disaient, chantaient I'M BLUE ! Et finalement tout CELA construit une espèce de palindrome dans ma tête alors j'appelle mon Chat par le prénom palindromique de Radar, ou plutôt RAAAdAAAr (les trois A c'est tout une autre histoire ! Peut-être à vous racontez une autre fois ?), mais son nom de famille c'est Palindrome. RAAAdAAAr Palindrome écrit donc des chroniques musicales puisqu' il vit, aime vivre dans un environnement musical et il arrive que parfois afin d'exprimer la vérité des choses qu'il sait et qu'il ressent, pour s'amuser et amuser ceux de la galerie (souterraine bien-sûr !), il le raconte à l'envers son ressenti comme par exemple affirmer qu'Elvis Presley était une femme, une Pelvis en fait. CELA renvois aussi à l'idée d'un romantisme du siècle 19 qui ne serait pas terminé aujourd'hui et bien loin d'être là terminé mais non dit et qu'il faut énoncer peut-être, non ? puisqu'il ne se résume plus à la question du "Qui suis-je ? Où Vais-je ? Dans quel état j'erre ?" mais au siècle 21, je pense même déjà dés le milieu du siècle 20, à la question du "Qui sommes-nous ? Où allons-nous ? Dans quel état errons nous ?" Tout CELA est au final de nos jours plus que romantique, en somme surromantique ; quand j'ai ressenti CELA en moi j'ai commencé en janvier/février 2009 à écrire des textes que je qualifie surromantiqueBLEUNUIT , le premier se nommait Passages dans un souterrain à la Dostoïewski puis quand j'y repense à ces 4 questions, je n'ai le désir de faire qu'une seule réponse, reprendre la phrase qu'aimait utiliser mon Camarade quand il répondait à une personne qui était dans le dénie de réalité "VA À LOURDE !"
Votre question, pour moi, n'était pas simple mais j'ai essayé d'y répondre le plus simplement possible mais en fait ça ne m'a pas était facile.
PASSAGES DANS UN SOUTERRAIN À LA DOSTOÏEWSKI - extraits.
À Jeannine Hayat.
Dans le puit de nos vies, dans la vie de nos nuits, dans le puits de la vie de nos nuits, dans le puits de nos nuits qu'à nouveau il se montre, l'Ours chimérique, lui qui a escorté nos enfances à présents trop ensablées.
Enfin ! Qu'il réapparaisse, l'Ours fidèle ! Ô, mères, aux creux de vos nuits de tendresses impétueuses, CELA m'a tantôt été révélé de par le travers des épines de nos insomnies...
...Dans la nuit du puits de nos vies, une vision de sur-romantismeBleuNUIT.
Nous ne sommes que de toutes, toutes petites choses perdues dans le puits de la vie. Nous ne sommes que des désirs de toutes, toutes petites choses.
Non désir est BleuNUIT.
Mon désir est : balayer la poussière de suie des rêves. La poussières de suie qui demeure sans sourire collée sur le dessous des os de l'arrière profonds de nos crânes, là, où s'accrochent des souvenirs pareils à des toiles d'araignée de fils-de-fer barbelés. Du puits de vie de nos nuits, jaillissante comme d'un souterrain à la Dostoïevski, une vision et un frisson troublant : Alosysius Bertrand et Théophile Bra apparaissent sur l'écran de l'ordinateur - sur l'image animée ils boivent des vins d'Espagne - ...
...Être Voleurs de mots, souffleur de mo(r)ts, Voleur de feu-BleuNUIT. Le Voleur de feu-BleuNUIT recommande à la poésie de salon et aux "poètes" subventionnés et autoédités de s'envoyer au diable. ALLEZ À LOURDE, TOUS ! Le voleur de feu-BleuNUIT nous offre des larmes chevilles repliées posées sur la poussière du sol sous le piano fendu pour les nids des insectes et sur le dos tout autour dessus huhulement éclairages à rebours. Ecrire ! Et au revoit les amis ! L'eau descend de l'échelle de la pluie et la rouille gagne les galaxies alors qu'un vieux fili* de porte en porte fait l'aumône. Bien heureux celles et ceux à qui l'avertissement offre du temps et savent l'écouter car sucre moisi dans les semelles de l'Humanité apporte l'heure du logos...
...Nous, voilà ! traversés par une troublante électricité de sur-romantismeBleuNUIT...
Janvier/février 2009
et à peine modifié le 17.12.2018.
* En Français, intraduisible.
JANIS MARTIN - THE FEMALE ELVIS - Complete Recordings 1956-60.
Et vlan ! Le 11 mai 1956, Janis Martin qui a déjà , le 8 mars de la même année, enregistré 4 titres pour un e.p 45 tours, récidive, non pas cette fois ci à Nashville mais à New York, et c'est à nouveau 4 rock'n'roll's qui démontrent bien qu'à la fin des fins la vérité de cette foutue musique n'est qu'une affaire d'enfantement de foutues cow-girls qui en ont une sacrée paire dans le futal et avec Janis Martin l'expression si elle en avait on l'appellerait mon oncle n'a plus lieu d'avoir lieu. Comme à propos d'Elvis Presley le dirait à son adjoint le commissaire Van der Weyden " Carpentier ! C'est un clown !" et Carpentier rétorque "Non ! Un clone. Un clone, commissaire." Bref ! Si vous n'avez pas compris en lisant ces lignes que les fans d'Elvis Presley au lieu d'aller en pèlerinage à Graceland ferait mieux d'aller à Lourde demander pardon pour avoir dépenser autant d'argent pour se vouer au culte d'un usurpateur qui était au plus qu'un bon chanteur de gospel pour pied tendre et certainement pas à cause de quelques déhanchements de son bas-ventre un authentique rocker. Le rock au final n'est pour le dernier mot qu'une histoire de femelle et ce n'est pas Dick Rivers qui devrait le contre dire puisque son la traduction de son nom d'artiste c'est pour les navires la Tête de Bites que l'on dit une bite et non pas un bite ; et oui ! Si vous ne comprenez pas CELA alors ALLEZ À LOURDE !
p.s : preuve irréfutable ! Le 11 mai 1956, Janis Martin enregistre Little-Bit.
RAAAdaRRR, ch'caùt dechl'Edzyhr.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire