dimanche 5 mai 2019

Présentation-lectures de L'Evangile BleuNUIT à Lille, le 30 mai avec la complicité du duo de muse hic ! LIMONADE... ...et le 6 juillet à Douai...



PARTIR DU LOCAL, DES RACINES
POUR L'ELEVATION UNIVERSELLE, PLURIELLE ET FRATERNELLE.

        
'Aux Hespérides, une nymphe de cœur ; aux Hespérides,
le Normand conquérant ; aux Hespérides, Jean de Béthencourt ; aux Hespérides, mon masque d'entrailles aux mieux de l'autre ;
aux Hespérides , l'Île d'Avalon
[à moins que ce soit celle de Groix ?].'
Extrait de L'Evangile BleuNUIT

   
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Salut' ! J'è binn àrchu ch'patchét-lète avùck ell Evanjile bleuNUIT, fort bioe live, chéle couvérte ed Jacques Cauda ch'ét quit'cose !
   Sié, t'aù rézon, l'moùmint i étoét vnu ed déssatcheu zz'écritures-laù : conme te l'di, ch'ét "abouti" din l'inaboutichmint, foet point qu'cha s'àrfreunme, foet qu'cha continuche à fromionneu conme chaù, foet qu'cha rèsse un "bazar", conme o diroét à Bérck "ech batioe Lala" ! Ch'ét fort bin conme ch'ét laù, à sn'ostrènme forche, seurmint...

traduction française du picard : Salut ! J'ai bien reçu le paquet avec l'Evangile bleNUIT, fort beau livre, cette couverture de Jacques Cauda c'est quelque chose !
        Si, tu as raison, le moment il était venu d'extraire ces écritures-là : comme tu le dis, c'est "abouti' dans l'inaboutissement, faut pas que cela se referme, faut que cela continue à fermenter comme ça, faut que ça reste un bazar, comme on dirait à Berck "le bateau lala" ! C'est fort bien comme c'est là, à son extrême forche, surement...

Extrait d'une lettre, reçue le 10.05.2019, d'Ivar Ch'Vavar.


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Lelitteraire.com

By JEAN-PAUL.2/9 MAI . 7h 47 MIN

Christian Edziré Déquesnes, L'Evangile BleuNUIT
Presque tendre est la nuit

Ce livre unique est préfacé par Jacques Cauda. Comme toujours il met dans le mille pour dire l'essentiel sur l'auteur et son Evangile bleuNUIT. Cet ouvrage "pieux" (sic) est de ceux qui ne se quittent pas. Son bleu est de la même couleur que celui dans le sang de l'auteur, homme qu'on aurait dit jadis "de peu" mais au caractère noble. Il irrigue sa poésie. Elle coule arrogante loin de toute carabistouille.
Le livre 'ne tend qu'à sa propre fin qui est le dernier vers. Tout ce qui est au-delà est l'affaire problématique de la poésie, pas du poème". L'auteur va donc droit devant en ses chemins de traverse. Tout est mis cul par-dessus tête. Histoire de ne pas nous laisser mourir idiot, Déquesnes découpe les pouvoirs et éventuellement les corps. Le tout en hommage entre autre à Ch'Vavar et Cauda "peintre éclaireur surfiguratif (mais pas que). Et Déquesnes emboîte leurs pas déboités.

Toutefois, la poésie - à l'inverse de la vie - ne claudique pas. Et l'auteur court encore, rappelant d'où il vient mélangeant accords et désaccords, cordes de guitare et cris en passant de Polnareff au krautrock de Can avant de renifler le "cul de la Bretagne intérieure" ou une chevelure rousse propre à électriser les neurones.
La litanie est sardonique. Elle glisse parfois - pour notre plaisir mais aussi pour être plus ajustée b- vers la glossolalie. Le poète y rameute toute sa connaissance de la musique pop/rock comme personne jusqu'à là ne l'a proposé jusqu'ici. C'est moins un grand sabotage qu'une immense sabordage à cœur de riffs, à musiques déchirées et textes en flammes pour filles et fils perdus issus de carreau des mines patibulaires.

De la tristesse à la joie, tout passe dans une grande soupière. C'est superbe, profond, original, puissant et moins délétère qu'il n'y paraît. Tout redevient convalescent de la mort à marée haute de Mer du Nord. Les nerfs fusent.

Renoncer n'est plus nécessaire entre hautes herbes et poussières, câble de concert et sangles de soutien-gorge.
Tout s'ouvre en plein ciel bleuNUIT où perce le soleil. Il n'a rien de l'astre noir des mélancolies et des métaphores.

Jean-Paul Gavard-Perret


Pour celles et ceux qui seront présents, je vais avoir plaisir de présenter L'Evangile BleuNUIT et d'en lire quelques extraits, les jeudi 30 mai, dés 18h,à L'imposture de Lille et le samedi 6 juillet (premier jour des festivités de Gayants), dés 16h30, la Baraque aux Livres de Douai. En ces occasions, je vais dire aussi au moins deux de la nouvelle proposition de (re)lecture par Ivar Ch'Vavar, parue aux éditions Lurlure de Vers nouveaux d'Arthur Rimbaud.
renseignements/contact : christian.dequesnes@orange.fr

Sur la route du vieil olivier
de Maryse Dewavrin

VENT ULTRA VIOLET

À Nausicaa et Julie Ladret.
-1-
Le vent idiot qui sort de l'auto-radio,
joue Ultra Violet quand je sors d'Hasnon ;
je vois alors pourquoi je suis de retour
en mon pays des briques rouges,
ce n'est vraiment pas pour me planquer
à l'abri de la tempête.
Je vais vous chanter l'histoire.

refrain :

Les gens ne savent plus prier.
Ils dépensent beaucoup et bien trop.
Les gens ne savent plus prier.
Ils achètent bien trop pour la "dé-pensée".

-2-
Je sors de ma voiture alors
qu'Ultra Violet continue de chanter
Puis la plus précieuse de mes chemises
Désirée garder jusqu'à ma fin des fins,
je l'accroche à L'Arbre à Loques.
Jésus flagellé sauve cette enfance,
Peu m'importe si je vais le torse nu.

refrain :

-3-
Je vais embrasser l'alzheimer paternel
Et fleurir au Limon du Moulin des Loups
Le Parkinson maternelle ; puis je file
Jusqu'à la frontière de la Wallonie Picarde
Je n'ai plus de chemise précieuse
Mon âme est nue en l'Ultra Violet
À Tournai, rue des Mouettes... au Hall [3].



Chanson extraite de L'Evangile BleuNUIT.





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