dimanche 9 juin 2019

AU FLEAU, en Douai, présentation de L'Evangile BleuNUIT, le SAMEDI 6 JUILLET 2019.


Le 6 juillet 2019, samedi de l'ouverture des fêtes de Gayant
en Douai, à La Baraque aux livres de 15h à 18h, 
je vais présenter
L'Evangile BleuNUIT
aussi en lire quelques extraits
à 15h30, 16h30 et 17h30

Egalement je vais évoquer 
VERS NOUVEAUX d'Arthur Rimbaud...
...car j'ai au moins une bonne raison de le faire...
...et il y aura quelques autres surprises !

Entrée gratuite.

Pour tous renseignements ne pas hésiter à me contacter : christianedzire@gmail.com 

IMPORTANT ! : Celles et ceux qui désirent être présents pouvez vous vous inscrire afin de peaufiner l'organisation. D'avance merci.


Maryse Dewavrin


Jocelyne Di Giuseppe

John M. Bennett

A.Rimbaud - Jacques Cauda

Jo Caterina

Philippe Lemaire

Pascal Lenoir

Jean Claude Lardrot

Christophe Bruneel


S.O.D.A. - 1999


JACK KEROUAC  - Lucien Suel


Lelitteraire.com
By JEAN-PAUL Gavard-Perret

Christian Edziré Déquesnes, L'Evangile BleuNUIT
Presque tendre est la nuit

Ce livre unique est préfacé par Jacques Cauda. Comme toujours il met dans le mille pour dire l'essentiel sur l'auteur et son Evangile bleuNUIT. Cet ouvrage "pieux" (sic) est de ceux qui ne se quittent pas. Son bleu est de la même couleur que celui dans le sang de l'auteur, homme qu'on aurait dit jadis "de peu" mais au caractère noble. Il irrigue sa poésie. Elle coule arrogante loin de toute carabistouille.
Le livre 'ne tend qu'à sa propre fin qui est le dernier vers. Tout ce qui est au-delà est l'affaire problématique de la poésie, pas du poème". L'auteur va donc droit devant en ses chemins de traverse. Tout est mis cul par-dessus tête. Histoire de ne pas nous laisser mourir idiot, Déquesnes découpe les pouvoirs et éventuellement les corps. Le tout en hommage entre autre à Ch'Vavar et Cauda "peintre éclaireur surfiguratif" (mais pas que). Et Déquesnes emboîte leurs pas déboités.

Toutefois, la poésie - à l'inverse de la vie - ne claudique pas. Et l'auteur court encore, rappelant d'où il vient mélangeant accords et désaccords, cordes de guitare et cris en passant de Polnareff au krautrock de Can avant de renifler le "cul de la Bretagne intérieure" ou une chevelure rousse propre à électriser les neurones.
La litanie est sardonique. Elle glisse parfois - pour notre plaisir mais aussi pour être plus ajustée b- vers la glossolalie. Le poète y rameute toute sa connaissance de la musique pop/rock comme personne jusqu'à là ne l'a proposé jusqu'ici. C'est moins un grand sabotage qu'une immense sabordage à cœur de riffs, à musiques déchirées et textes en flammes pour filles et fils perdus issus de carreau des mines patibulaires.

De la tristesse à la joie, tout passe dans une grande soupière. C'est superbe, profond, original, puissant et moins délétère qu'il n'y paraît. Tout redevient convalescent de la mort à marée haute de Mer du Nord. Les nerfs fusent.

Renoncer n'est plus nécessaire entre hautes herbes et poussières, câble de concert et sangles de soutien-gorge.
Tout s'ouvre en plein ciel bleuNUIT où perce le soleil. Il n'a rien de l'astre noir des mélancolies et des métaphores.

Jean-Paul Gavard-Perret






     
    





















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