; également les membres de M.I & P.M vont réaliser des interviews, Robert Smith de The Cure, de Philippe Pascal de Marquis de Sade/Marc Seberg,... pour Christian-Edzié c'est Jean-Jacques Burnel de The Stranglers, Roger Marc Vandevoorde de Polyphonic Size, Taï-Luc de La Souris Déglinguée & surtout Arno Hintjens de T.C. Matic, en 1981, cette rencontre avec Arno, le bluesman (le blues dans l'âme) d'Ostende, l'a profondément marqué à jamais, Arno lui a appris le blues à avoir un autre regard sur le blues, énumérer toute une liste de bluesmen à écouter (surtout des Harmonicistes : Sonny Boy Williamson, Hammie Nixon..) et de ne pas passer à côté de Howlin' Wolf et surtout du poète du blues Willie Dixon qu'il lui recommande particulièrement : "...toi, tu dois écouter, Willie Dixon car c'est un poète..." ; Arno lui a ouvert la porte vers cette musique que Chl'Edziré pensait dépassée, désuète & devenue ringarde alors qu'elle est à jamais éternelle. Arno, encore, lui fait découvrir le poète Dusan Matic... un entretien qui est vite devenue une vraie rencontre, comme si il revoyait un tonton/oncle, c'est la première 'visite' d'une série de simples moments qu'il a partagé avec Arno au fil des décennies en bandes passantes, il l'a suivi jusqu'à ces 5 derniers concerts, Arno lui a apporté & expliqué beaucoup, transmis une énergie qui le guide encore.
jeudi 31 juillet 2025
Christian Jacqes Désiré Déquesnes alias Chl'Edziré ed Dwai - biographie part 1. d'ARthur Linédits .- Illustrations musicales : "Comme à Ostende " de Jean-René Caussimon (paroles) et Léo Ferré (musique) par Arno, "Les terrains vagues" des Désaxés, "Baroque Bordello" de The Stranglers + lien pour titres de Chés Déssaqaches , Chés Eclichures et (2) Brokes.
Christian-Edziré Dequesnes avance masqué en brouillant les pistes car il ne désire pas que l'on dise qu'il est poète, ni qu'il fait de l'art ; dans son coin, il n'a pas d'atelier à proprement parler, pour essayer de tuer un peu de la misère* ordinaire, il cherche, il bricole des 'déssaquaches (extractions)', comme il le pense, avec tout ce qu'il trouve sous la main pour s'exprimer et qu'il signe toujours de S.O.D.A + des deux derniers chiffes de l'année de l'extraction de ce bazar, tout ces bazars ils les vit en s'amusant et même si souvent cela traite du sujet qui sont dans la dimension de ce qu'il nomme l'A.A.A's (Amplification des Ampleurs des Aggravations).
*Hommage à André Robillard, à qui il a emprunté cette jolie formule.
C.D pour tuez un peu
de misère ordinaire
de S.O.D.A 23.
Vers le milieu des 80's, l'aventure 'El'F.A.A-zine/M.I & P.M' s'arrête car comme l'a dit à Chl'Edziré Jean-Jacques Burnel de The Stranglers, en citant le poète Shelley, "Rien n'est éternel, la chair est mortelle". De tous ces jeunes Camarades d'M.I & P.M de cette singulière épopée, Chl'Edziré était déjà le plus vieux ; ils s'engagent, progressivement, tous dans la vie active des "vrais" adultes... Christian-Edziré, lui, redécouvre alors la course à pied, gamin il a été crossman, un héritage de son père Arthur, il devient marathonien & même coureur de 100 bornes, La solitude du coureur de fond**, tout en entretenant de loin & de moins loin des contacts, des liens avec ses anciens complices-zines, aujourd'hui certains sont décédés, Benoit Loonis de Leffrincoucke & François Roussel de Marcq-en-Baroeul, à qui, dés qu'il le peut, il rend hommages "ch'étot dé boins garchons" (c'était des bons garchons comme on dit dans le Nord/Pas-de-Calais de la France), la région natale de Chl'Edziré. Aussi, il a commencé, dés les années M.I & P.M, à faire des émissions de radio, radio-libre bien-sûr à Waziers, émission Baroque Bordello*** sur Radio C, c'est un lien qu'il a gardé, durant plus de deux décennies, avec l'univers du rock, du blues, des musiques en générale...
...; mais aussi toujours des concerts, essentiellement ceux d'Arno, & ainsi le voilà qu'il arrive en 1995...
**Roman d'Allan Sillitoe
***Titre d'une chanson de The Stranglers. L'émission de ce nom existe, à ce jour, toujours mais en Bretagne où Sébastien Lecabon l'a emporté, après qu'il est secondé un certain temps Christian-Edziré, puis fait vivre seul quand Christian-Edziré a décidé de ne plus faire de radio car trop accaparé par d'autres activités notamment l'écriture & le 'chant' dans divers groupes rock-blues-expérimentaux à savoir successivement Chés Déssaquaches (Les Extractions), Chés Eclichures (Les Eclaboussures) et [2]Brokes ([2]Choses qui pendent.
...Dés qu'il a vu, au L.A.M de Villeneuve d'Ascq, une collection fameuse des 'Fusils pour tuer la misère' d'André Robillard, il a été saisi ! d'enchantement ; il n'avait jamais ressenti une émotion aussi intense & profonde en lui que depuis quelques temps auparavant, à l'exception de celle irradiante, à la fondation Maeght de Saint-Paul de Vence où il a est submergé de vibrations... en déambulant dans une exposition impressionnante 'Francis Bacon & Lucien Freud', depuis une passion pour Francis Bacon n'a jamais quitté Chl'Edzir&, tout comme celle transmise par 'Les fusils pour tuer la misère' avec tout le bazar brut d'André Robillard. "Avec eux... dit-il ...il n'est pas question de beau, ni de laid, mais de force & de confrontation avec le réel en le déformant afin d'exprimer au final, non pas une parole ou du discours, mais le cri; 'CRI de la Vie', ce jaillissement que je pense nous avons tous à l'intérieur dans notre confrontation, enfin c'est ma 'vision', juste la mienne & je ne demande à personne d'y adhérer. C'est celle que j'ai essayé de retranscrire avec mon texte en picard "Toussint-ducasse à Francis Bacon que nous avons enregistré avec le groupe que j'ai créé dans la seconde moitié des 90's."
'Les fusils pour tuer la misère' d'André Robillard, il l'avoue, le ramène aussi à Josh Randall & son fusil à canon scié, la légendaire Winchester, d'un cow-boy hors-clichés incarné par Steve McQueen qui venait tuer la misère & l'ordinaire ennui ordinaire de Chl'Edziré , dans les années soixante en jaillissant de par l'écran du téléviseur en noir & blanc de ses parents, il a conservé une passion pour Steve McQueen & ce qu'il nomme le sens du silence dans ses divers rôles ; une autre série télévisée l'a impressionné plus que durablement : "Le Prisonnier".
André Robillard lui a donné le désir de créer des bazars 'artistiques' & visuels avec des matériaux de récupération, essentiellement des vieux livres, des revues obsolètes, des prospectus, des tubes de peinture bas de gamme & pour support généralement des disques vinyles hors d'usage qu'il recycle et diffuse accompagné de musiques qu'il affectionne, via des pages blogs, pour lui, au final, cela est un tout.
Francis Bacon lui a révélé son goût pour la distorsion, le détournement & l'utilisation des accidents, des erreurs, lors de création d'une oeuvre, enfin il précise "...pour Francis Bacon, il s'agit d'oeuvre, pour ma part c'est juste des bazars que je réalise quand je suis d'humeur positive & au sujet de ce point signifier que je suis dubitatif face à cette idée qui circule à foison que le poète, le peintre, le musicien... s'exprime, se réalise, quand il va mal, qu'il est au négatif... en ce qui me concerne c'est bien l'inverse & dans/avec une espèce de jubilation, voir d'exaltation que cela se produit".
- Hommage à Arthur Rimbaud -
de S.O.D.A 24.
Une énergie créatrice que l'on retrouve dans les enregistrements de Chl'Edziré avec ses trois groupes, dans lesquels il chantait surtout en chti-picard, succéssifs "Chés Dessaquaches (Les Extractions), Chés Eclichures (Les Eclaboussures) et [2]Brokes ([2] Choses qui pendent).
À suivre...
Arthur Linédits.
La question de l'A.A.A's
(Amplification des Ampleurs des Aggravations)
de S.O.D.A 25.
Inscription à :
Articles (Atom)